Affaire Sextape/ Thierno Bah aux arrêts et mis à la disposition de son avocat

by Kolazine / il y a 86 mois / 0 Commentaires
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Conakry le 20 mars 2017. Au soir d’une journée particulièrement chaude pour Thierno Mamadou Bah, l’ex- journaliste converti en politicien est mis à la disposition de son avocat. Lequel a obligation de revenir avec lui pour poursuivre son interrogatoire demain mardi 201 mars 2017 à la DPJ.
En effet, le fugitif craignant d’être amené manu militari suite à l’mission de comparution forcée, s’est fait parrainer par Lamine Guirassy d’espace fm pour répondre à la convocation ce matin.
La décision policière est prise à l’issue d’un interrogatoire qui a duré plusieurs heures ce lundi 20 mars 2017 à la DPJ. Thierno Mamadou Bah, il faut le rappeler, est poursuivi pour chantage et tentative d’arnaque envers Kerfalla Camara KPC, PDG du groupe Guicopres.
Lors de l’interrogatoire de ce lundi, lui qui disait détenir une vidéo du genre sextape d’une portée compromettante pour le PDG de Guicopres n’a pu fournir la moindre preuve ou indice devant satisfaire la police. Ce, à la déception générale des hommes de médias et autres curieux qui ont effectué le déplacement pour la DPJ. Et au regret total de ses supporteurs qui ont également vu les copies des échanges de mail entre lui et KPC.
Le maitre chanteur écrit sans gêne sur sa page Facebook ‘’ Que toutes et tous soient tranquilles. Je n’ai jamais été arrêté. Je suis très serein et je me porte comme un charme. C’est juste une campagne de diffamation contre nous’’. Une façon pour lui de minimiser la souffrance qu’il endure de s’être fait bêtement prendre à son propre jeu. En fait il n’en revient pas. Pourtant, il est pris dans la nasse. D’autant plus que son attitude démontre que c’est un habitué des chantages sous toutes ses formes.
Il est fait mine d’être serein alors qu’il a la trouille de sa vie. Il se fait harakiri donc tout droit dans le mur. Et cette fois entre les quatre murs. Thierno Bah est loin d’être libre. Pour preuves, demain il se présentera encore à la DPJ. A Suivre
La Rédaction

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