La dévastation : la disparition des différentes têtes des sources d’eau de la vile de Conakry

by Kolazine / il y a 114 mois / 0 Commentaires
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Pratiquement, il est difficile aujourd’hui d’identifier toutes les têtes des cours d’eau de la ville de Conakry. Car, avec l’urbanisation sauvage des lieux, plusieurs sources ont été volontairement ou accidentellement bougées par des citoyens à la recherche d’un lopin de terre. Sinon, on peut l’affirmer sans risque de se tromper que la capitale guinéenne est l’une des villes africaines les plus arrosées ou dotées de cours d’eau par la nature. Raison pour laquelle, nous avons pris au hasard, les noms de quelques forêts de la vile de Conakry qui abritent des cours d’eau. Il y a la forêt de Kakimbo, de Dabompa, de Sonfonia, de Sangoyah, de Kissosso, de Dèmoudoula, de Kaporo-Rail, de Gbessia, du lac de Rogbané, la liste est longue. Mais, si rien n’est fait pour reboiser ces forêts et draguer ces cours d’eau, ils peuvent disparaitre dans quelques années.
Cependant, il faut savoir qu’au niveau de chacun de ces cours d’eau, se greffent une faune et une flore plus ou moins dense. La preuve, il y a quelques années, bien avant l’arrivée massive des hommes sur les lieux, en pénétrant dans certaines forêts de la ville de Conakry, la lumière du soleil s’atténuait, filtrée par l’épais feuillage. C’est pourquoi, il y a encore des noms tels que Kouléwondy et Touguiwondy, qui signifie respectivement en Sousou : Kouléwondy = la forêt ou l’habitat des singes et Touguiwondy = la forêt des palmistes. C’était des lieux où l’avenir des animaux des lieux était assuré.
Très malheureusement, au fur et mesure que les populations s’installaient, un spectacle de complète dévastation se faisait enregistrer. Aujourd’hui, on ne parle plus de forêts denses dans plusieurs sites, mais, il ne reste que quelques parcelles boisées, elles aussi laissées à la merci des citoyens. On se demande actuellement avec tristesse, combien de singes, des autres animaux et de plantes ont disparus dans ces forêts et cours d’eau de la ville de Conakry ?
Quoi qu’il en soit, il faut plutôt signaler qu’à l’image des forêts et cours d’eau de la ville de Conakry, qu’il est évident que tous les cours d’eau et forêts de notre pays sont menacés de disparition. Car, leur survie reste un point d’interrogation et le Ministère en charge du domaine manque encore des moyens nécessaires.
Mais, votre quotidien (www.kolazine144) du Groupe de Presse Guinée 70 Multimédia, compte faire toute la lumière sur tous les sites de la Guinée pour leur prise en charge éventuelle. Ce sont-là des valeurs qui ne doivent pas du tout disparaitre.
Mamady sidibé







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