Guinée : le mea-culpa du gouverneur de la ville de Conakry, Soriba Sorel Camara
Au regard des tares presque chroniques qui caractérisés le fonctionnement du conseil de ville dans son ensemble, une rencontre d’échanges et de prises de décisions s’imposait pour apporter des corrections à cette problématique.
C’est pourquoi, sous l’égide du gouverneur de la ville de Conakry, une rencontre d’urgence s’est tenue dit-on pour instaurer l’autorité de l’Etat bafoué à plusieurs échelles et presque depuis toujours au niveau de la gouvernance locale.
Soriba Sorel Camara est le gouverneur de la ville de Conakry : « C’est la mise en œuvre du rappel à l’ordre de son excellence Monsieur le ministre de l’administration du territoire à l’endroit du gouverneur, des délégations spéciales, du maire mais aussi des chefs de quartier.
Il est constaté que l’insubordination est criarde, l’autorité de l’Etat n’est pas respecté même par les gouvernants dans les localités, les lettres sautent les quartiers, les maires, les gouverneurs pour aller tomber sur le bureau du ministre de l’administration du territoire.
Des chefs de quartiers prennent des décisions, abrogent des décisions antérieures, c’est-à-dire des décisions de l’autorité, l’insécurité n’est pas gérée, l’administration des quartiers ne fonctionne pas, tout va à la routine. Les chefs de quartiers ont été convoqués notamment le chef de quartier de Taouyah qui s’exerce dans ces domaines plus le maire de Matoto »
Disons que reconnaitre ses erreurs est déjà un bon début, mais veiller à ce qu’elles ne se répètent plus est ceux dont a besoin pour rendre plus efficace le fonctionnement de l’administration locale.
Amadou Keita