Guinée : Abdoul Gadiri Diallo : « Toumba si c’étaient des hommes qui veulent coûte que coute ce blanchir, il serait venu devant les juridictions guinéennes »
L’OGDH, organisation guinéenne des droits de l’homme et du citoyen a rencontré la presse ce lundi à la maison commune aux journalistes sise à Coleyah Lancébonyi. En toile de fond, fixer ces derniers sur les détails concernant le dernier développement de l’actualité politique nationale dans le pays, l’accent mis sur ses conséquences sur la question des droits de l’homme en Guinée.
Actualité oblige, d’entrée de jeu, l’OGDH a d’abord évoqué le sujet qui fait la une au niveau national depuis un certain temps, l’éventuelle alliance entre Céllou Dalein Diallo et l’ancien chef de la junte guinéenne, le capitaine Moussa Dadis Camara à la tête des FPDD. Abdoul Gadiri Diallo est plus que clair : « L’OGDH n’a pas de jugement à porter sur une alliance quelconque entre partis politique par contre là où l’OGDH a son mot à dire c’est lorsqu’étant un parti politique ayant un pouvoir de décision dans ce pays, un quelconque acteur tante dans son action de freiner la dynamique de lutte contre l’impunité dans lesquelles l’OGDH s’est constituée dans les évènements du 28 Septembre, c’est en ce moment que l’OGDH brandira le point et présentera ces griefs à cet acteur politique.
Autre nerf de la rencontre, les interventions d’Aboubacar Toumba Diakité, principalement la dernière, a retenu l’attention du conférencier. Là-dessus, Abdoul Gadiri Diallo n’est pas ambigüe : « Une autre question, Toumba si c’étaient des hommes qui veulent coute que coute ce blanchir, il serait venu devant les juridictions guinéennes. Mais ce mettre dans une tanière et se mettre de temps en temps quand on te tend un micro de parler : « Si Dadis vient demain, je viens après demain », mais qu’il n’attende pas que Dadis vienne, il n’a qu’à venir parce qu’il a une double responsabilité lui. Il est présumé responsable des évènements du 28 Septembre, mais il a tiré sur Dadis, président de la république et son chef suprême des armées, ça c’est un autre crime. Qu’il vienne on va s’expliquer. »
Rappelons que l’OGDH fait partie des ONG des droits de l’homme a œuvrer pour que lumière soit faite sur cette autre page, une des plus sombres de l’histoire de la Guinée. Pour l’instant, il est à préciser que les lignes bougent assez difficilement dans ce dossier. Alors patience.
Amadou Keita