Guinée : Alpha Condé face à la presse : « Les délégations, les maires et les chefs de quartiers ne jouent aucun rôle dans le processus électoral »
C’est devenu désormais une tradition et ce jeudi encore le chef de l’Etat était face à la presse au palais Sèkhoutouréya. A travers cette rencontre, Alpha Condé a communiqué sur un ensemble de sujets d’intérêt national qu’il tenait à éclairer avec les journalistes de la presse nationale et internationale.
A ces côtés, on notait la présence de plusieurs membres du gouvernement. A ceux-là, virgule s’ajoutaient des patrons de médias venus en nombre important écouté le premier magistrat du pays. A l’entame, Alpha Condé à commencer par le compte-rendu de ses récents déplacements à l’intérieur du pays, son entrevue avec l’opposition à quelques semaines de la prochaine présidentielle prévue pour le mois d’Octobre 2015 avec un accent particulier que le patron de Sèkhoutouréya mettra sur la problématique des délégations spéciales, une des préoccupations de l’opposition guinéenne.
Alpha Condé : « Au départ, l’opposition parlait des délégations spéciales pourquoi, parce que les délégations ont été nommées par le président de la république donc, ils sont partisans et que, suivant le nouveau code électoral, les délégations et les maires et les chefs de quartiers ne jouent aucun rôle dans le processus électoral, on n’a dit qu’ils ne jouent aucun rôle mais ils peuvent influencer. Au départ, on n’a dit qu’ils peuvent influencer, l’opposition en a 38, la mouvance, la moitié »
Et comme on pouvait s’y attendre, le chef de l’Etat a ouvert une parenthèse sur la situation du virus Ebola dans le pays, une épidémie qui sévit depuis plus d’an en Guinée. A ce jour, d’après Alpha Condé, 4000 ont déjà reçu leur vaccin contre la maladie : « Nous avons discuté avec nos experts et nous avons arrêté deux choses : La première chose, écrire aux chefs d’Etat, le président Hollande et autres pour que nous mettons ensemble des laboratoires pour accélérer l’homologation pour que le vaccin soit effectivement disponible. Deuxième chose, convoquer une réunion des experts, tous les experts de vaccination concernant les fièvres hémorragiques parce qu’il n’y a pas qu’Ebola. Pour le moment on n’a vacciné les contacts. »
D’autres sujets non des moindres comme la question minière, la problématique de l’électricité et son utilisation, l’insécurité à la frontière et les moyens de son éradication ont été également abordés par le chef de l’Etat.
Amadou Keita