Politique : L’UFDG à l’heure du bilan de la dernière présidentielle dans le pays

by Kolazine / il y a 103 mois / 0 Commentaires
#

Arrivée deuxième lors des deux dernières présidentielles en Guinée, l’UFDG l’union des forces démocratiques de Guinée a fait son bilan du scrutin du 11 Octobre passé. Un bilan du reste sévèrement critiqué par les représentants et autres responsables du dit parti.

De l’organisation du scrutin en passant par la problématique des cartes d’électeurs, l’éloignement des électeurs ou tout simplement des cas de fraudes dans les bureaux de vote, tout a été passé aux peignes-fins ce lundi. C’était lors d’une rencontre avec les hommes de médias ce lundi à la maison commune aux journalistes à Coleyah.

Et justement, pour les représentants de la deuxième force politique du pays, l’idée était de démontrer que des cas de fraudes ont été bien enregistrés lors de ce scrutin. A s’en tenir aux déclarations des différents conférenciers, ce scrutin du 11 Octobre est le plus mauvais jamais organisé dans le pays et même dans la sous-région. Dr Dieng est le président de la commission électorale de l’UFDG : « Nous avons tous suivi comment cette commission électorale a travaillé. Ça été dénoncé et fustigé à toutes les étapes et nous avons intimement travaillé avec cette CENI et croyez-moi tout ce sur quoi on a travaillé avec cette CENI a été tout à fait le contraire sur le terrain ».

A part lui d’autres comme des assistants techniques du parti déployés sur le terrain n’ont pas manqué de critiques à l’égard des conditions d’organisation du scrutin. Thièrno Oumar : « Quand je prends le quartier Bordeaux où nous sommes majoritaires, les gens n’ont pas eu de cartes d’électeurs. Au niveau de tous les bureaux de vote vde la ville de Kankan partout où vous passez vous traversai des mineurs en train de voter. »

Mais alors que le temps des recours est expiré au niveau de la cour suprême, on se demande comment toutes ces revendications pourraient bien être prises en compte du moment que le parti lui-même disait ne pas saisir les instances juridiques du pays.

Amadou Keita







Commentaires