Interview DJ Bobo de Bruxelles « Faire du PANAF une vraie scène de stars »

by Kolazine / il y a 67 mois / 0 Commentaires
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« Dans un entretien empreint de cordialité, Mamadou Bobo Diallo, plus connu sous le sobriquet de DJ Bobo de Bruxelles, un des maitres des platines de la capitale Européenne, a accepté de répondre à nos questions. De son parcours de Disc-jockey, respecté en Occident, à son festival le PANAF, l’homme nous a tout dit…Une fierté Guinéenne s’exprime »
Podium Magazine : Bonjour DJ Bobo. On entend beaucoup parler de vous. Peut-on avoir un bref aperçu de votre parcours ?
DJ Bobo de Bruxelles : Bonjour, Podium Magazine. Merci de m’avoir donné l’occasion de m’exprimer sur votre plateforme. Je me nomme Diallo Mamadou Bobo,
connu sous le nom Dj bobo de Bruxelles. Je suis Disc Jockey en club et Event Planner basé en Belgique.
Je suis membre fondateur de la Structure Jonxion Cultures, j’ai été très actif dans le milieu du show biz durant ces 15 dernières années. Et, j’ai eu à collaborer avec pleins d’artistes soit en tant que Dj mais, encore, en tant qu’organisateur d’événementiel. J’ai eu la chance, en tant que Dj, d’évoluer de manière polyvalente entre le milieu culturel de la communauté Guinéenne, vivant en Europe et Aux USA et aussi dans le milieu des autres communautés Afro-européennes.
C’est quoi le PANAF ? Pouvez-vous nous le présenter ?
Le Panaf est un festival panafricain qui est né en 2015 sous la collaboration des structures Dimoh Prod & Jonxion Cultures. C’est un festival qui a pour objectif principal de promouvoir la culture Africaine en général et la culture Guinéenne, en particulier.
Quelle est la particularité de l’édition 2018 du PANAF ?
La particularité de cette 4ème édition est déjà le fait qu’on sera en Allemagne. C’est la première fois que le PANAF va être délocalisé. Car, les 3 précédentes éditions ont eu lieu en Belgique à BRUXELLES. Y’a la diversité de la programmation qui, peut-être, notée, aussi. Cette édition, n’aura pas que de la musique, y’aura bien, évidemment, de la comédie à travers, un groupe, très connu, qui nous vient du Nigeria. Un plus qui est non négligeable. Et, pour faciliter le déplacement du public, nous avons mis en place une navette spéciale de Bruxelles vers Dortmund, tenez-vous bien, jusqu’à l’entrée de la salle. Une autre particularité pour 2018. Y’a d’autres innovations, surtout, au niveau de l’organisation. Car, on grandit d’année en année et chaque édition nous a apporté son lot d’expériences.
Quel est l’impact, perceptible, de ce rendez-vous culturel Africain en Occident ?
L’impact est énorme et s’agrandit d’année en année. Le public grandit avec nous des générations s’ajoutent à chaque édition. Le PANAF n’est pas que la musique ou de simples concerts. Y’a les retrouvailles, des rencontres procurant la joie, le partage, le public le sait, aussi, bien que nous et il aime cette convivialité que le PANAF crée depuis la 1ère édition.
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez sur le terrain ?
Jusque-là, les difficultés que nous pouvons évoquer sont d’ordres financiers. Le PANAF est un événement indépendant et nous sortons tout de nos poches. Nous n’avons aucune subvention, ni de sponsors. Et l’évènement en grandissant, nous coûte de plus en plus cher. Car chaque année, on veut faire plus et en Europe tout coûte cher.
En tant que Guinéen, est ce que vous bénéficiez de l’apport des autorités de votre pays d’origine ?
Non. Nous ne bénéficions d’aucune aide des autorités de notre pays d’origine. Comme je l’ai dit, plus haut, nous ne bénéficions d’aucune forme d’aide.
Parlez-nous des perspectives du PANAF ?
Les perspectives sont claires. C’est de grandir au maximum. Faire du PANAF une vraie scène de stars. Un grand festival Panafricain en Europe. Et, un jour, pouvoir rallier cette grande scène à la Guinée avec de grandes vedettes. Créer un vrai pont culturel entre notre pays d’origine et l’occident.
Quelle est la place réelle de la musique Guinéenne sur la scène occidentale que vous connaissez ?
La place réelle de la musique Guinéenne sur la scène occidentale. Sans vouloir vous vendre des rêves,
la musique Guinéenne est beaucoup plus consommée par la diaspora. Sur ce volet, il y’a, encore, du boulot à faire et ça nous concerne tous. Faut qu’on travaille, tous, en synergie pour pousser cette musique Guinéenne qui en a, vraiment, besoin.
Un message qui vous tient à cœur
J’aimerai dire un Grand Merci au public qui nous soutient chaque année. Car, c’est grâce à ce public que nous arrivons à pérenniser cet événement.
Merci à Podium Magazine.
Propos recueillis par Samba Bah
& Marco Ibrahim







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