Humanitaire: quand la chanteuse Natu Camara s’engage en faveur de l’éducation des enfants et jeunes filles de Guinée

by Kolazine / il y a 70 mois / 0 Commentaires
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Dans son combat pour l’émancipation des enfants et des jeunes filles de Guinée, la chanteuse et musicienne Natu Camara et ses invitées notamment Aya Diawara de la RTG, Dr Fanfan Yansané et Mariam Camara du magazine ‘’la Réussite’’, ont animé le samedi 18 janvier dernier une conférence-débat au complexe scolaire Hamdallaye secondaire. C’était à l’occasion de l’ouverture officielle du foyer socioéducatif de cet établissement.

Le thème qui portait sur l’immigration clandestine, a été une tribune pour Natu Camara & Cie pour expliquer les méfaits de ce phénomène sur la vie des jeunes élèves. Pour l’artiste, on n’a pas besoin d’aller à l’étranger pour réussir sa vie. Car, dit-elle, on peut tout avoir en Guinée. Mais selon la génitrice de la chanson ‘’DIMEDI’’, ce challenge ne peut se réaliser sans l’éducation à la base, en plus des modèles à suivre.

C’est pourquoi d’ailleurs, Natu Camara s’est fait accompagner de ces dames citées plus haut, afin que celles-ci puissent accepter, de parrainer certaines filles de cette école d’Hamdallaye secondaire.

Pour prouver aux participants que la réussite est possible en Guinée, Natu et ses invitées, ont exposé leurs parcours élogieux devant les élèves. Des parcours qu’elles doivent, grâce à la formation qu’elles ont bénéficié dans leur pays natal.

Il faut signaler qu’à part ces trois dames, Natu Camara compte trouver d’autres femmes modèles qui accepteront d’être des mentors à un autre groupe de jeunes filles.

Par ailleurs, pour joindre l’utile à l’agréable, le coach Natu Camara a improvisé quelques chansons pour dénoncer les méfaits de l’immigration clandestine, du mariage précoce, du mariage forcé et de l’excision.

La cérémonie a pris fin dans une ambiance bon-enfant.

Visite au quartier TAYAKI
Au-delà de son soutien aux enfants et aux jeunes filles, Natu Camara reste aussi préoccupée par la situation des personnes démunies.

Après son exposé à Hamdallaye secondaire, l’artiste a pris son bâton de pèlerin, pour s’enquérir des réalités de TAYAKI, un des quartiers de la commune de Ratoma qui se trouve apparemment, dans un état d’abandon.

Ce quartier périphérique comme un gros village en pleine capitale, vit dans des conditions très difficiles. Pas d’eau potable ni de routes ni électricité ni centre de santé encore moins une école adéquate. La seule salle de classe qui s’y trouve et qui accueille plusieurs niveaux à la fois, manque de fournitures scolaires et de livres inscrits au programme.
Eu égard à toutes ces réalités et prenant conscience des dangers que courent les habitants de cette localité, la chanteuse Natu Camara s’est engagée via sans doute les ONGs humanitaires qui vont s’intéresser à cette triste réalité, à accompagner ce quartier précaire.

Par ailleurs, le leader du groupe ‘’Idéal Black Girls’’ a bien admiré Tayaki, à cause de son beau paysage et sa belle plage aux sables fins. Des atouts qui pourraient faire vivre les habitants de Tayaki, estime Natu Camara, si l’Etat s’investissait à faire ne serait-ce que la route pour faciliter l’accès à ce quartier qui manque de tout.

Samba Marco

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