FESPACO/ Le coup de main de Sansy Kaba envers les festivaliers Guinéens

by Kolazine / il y a 70 mois / 0 Commentaires
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Le cinquantenaire du FESPACO, du 23 février au 2 mars 2019, fut une occasion pour toute l’Afrique et sa diaspora de se retrouver pour célébrer le 7ème art du continent.

Pour les participants Guinéens, surtout, non officiels, ce n’était pas du tout aisé. Car, en plus des deux critiques de cinémas Guinéens de la Fédération Africaine de la Critique Cinématographique, y’avait les 3 réalisateurs en compétition, des invités du festival.

Deux taxis ont transporté des jeunes techniciens de l’ISAG (Institut Supérieur des Arts de Guinée) jusqu’à Ouagadougou. Des jeunes qui font partie de l’équipe technique des deux réalisateurs, Aboubacar Gnaysa ‘’Le tarot du lion ‘’ et Mariam Cissé ‘’Est-ce Dieu ‘’. Et, d’autres jeunes réalisateurs Guinéens étaient allés, à leurs propres frais, pour des contacts.

Quant à Jacques Kolié ‘’Les larmes de mon peuple’’ son équipe technique composée de professionnels Sénégalais où il a fait son film, il se distinguait par son coté très organisé. Même si le réalisateur souhaitait que son entourage soit composé de Guinéens, il n’avait pas le choix. Son court-métrage est fait au Sénégal et produit par Omar Sall, le producteur de ‘’Félicité’’ d’Alain Gomis, détenteur du Yennega d’or en 2017. Mais, tout ce beau monde venu représenter la Guinée n’avait pour interlocuteur que Sansy Kaba Diakité, le très disponible directeur général de l’Harmattan Guinée. Sansy Kaba a dépensé son propre argent pour aider des Guinéens qui en avaient besoin. Il a eu des mots d’encouragements et de l’attention pour ceux qui en avaient besoin. Car, vraisemblablement, y’avait pas de chef de délégation.

Le ministre Bantama Sow, annoncé à quelques heures de l’ouverture de la cérémonie, n’a, finalement, pas fait le déplacement. Y’a eu du monde à Ouagadougou, mais la Guinée n’était pas visible comme on l’on espérait. Heureusement que Sansy Kaba se trouvait là. Il a assuré au nom de la Guinée. C’est le plus important.

Marco Ibrahim- Envoyé spécial

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