L’impact de la célébrité sur les stars : le cas de Diam’s

by Kolazine / il y a 23 mois / 0 Commentaires
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Retirée du monde de la musique en 2010, Mélanie Georgiadès AKA Diam’s est de retour au Festival de Cannes, notamment avec son documentaire « Salam », produit par BrutX, sur sa vie. Alors qu’elle accordait une interview au journal Le Parisien, Diam’s a révélé qu’elle a failli sombrer face à la toxicité du monde du show-business.

Mise en lumière par des tubes incroyables, « La boulette », « Confessions nocturnes », « Jeune demoiselle », Mélanie Georgiadès a failli sombrer face à la toxicité du monde du show-business. Dans « Salam », sa manageuse de l’époque évoque carrément les scarifications que l’ancienne rappeuse s’imposait à l’époque – entre les hospitalisations en psychiatrie, la bipolarité et les tentatives de suicide.

« Je voulais que tout ça soit raconté, parce que ça a fait ce que je suis devenue aujourd’hui », raconte Diam’s, au journal Le Parisien. « Il faut comprendre que j’ai touché la folie du doigt. J’ai été folle. J’ai perdu la raison. J’ai été shootée par des médicaments qui m’éteignaient puis me désinhibaient. »

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Aujourd’hui, Mélanie Georgiadès est une femme apaisée. Maman de trois enfants, elle est mariée, depuis 2015, à Faouzi Tarkhani. Si elle a accepté de revenir sur cette facette sombre de son existence, c’est parce qu’elle a la chance, inestimable, de pouvoir le faire. « J’ai l’impression de revenir de la mort », dit-elle.

« J’aurais dû être morte. Généralement, les artistes ne sont plus là pour nous raconter pourquoi ils sont tombés dans les addictions, comme Amy Winehouse, pourquoi ils se sont tiré une balle dans la tête, comme Kurt Cobain. Si je n’avais pas ouvert le Coran un soir sur une plage de l’île Maurice et trouvé un sens à ma vie, je pense que je me serais vraiment foutue en l’air. À ce moment-là, j’étais encore à me battre pour les miens qui me disaient accroche-toi. Or moi, j’avais l’impression que tout était vain… », ajoute Diam’s.

Notons que, plusieurs célébrités n’ont pas eu la même chance que Diams. Le plus souvent perdus, une fois que les projecteurs s’éteignent, que le public disparait, ils se sentent si seules qu’ils optent pour la facilite : le suicide. De tels cas, il y en a assez et Diams en a cité quelques-uns pendant l’Interview.








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